SES CLIENTS
Installé à Marseille depuis plus de 20 ans, Michel Donadey a une clientèle locale de professeurs qui utilisent ses guitares depuis plusieurs années et les renouvellent, au gré des évolutions :
(Jean-Bruno Dautaner, François Tomasi, Bertrand thomas, Karine Oskian, Didier Renouvin, Lucien Battaglia, Vianney Rabhi, Yannick Pignol, Henri Bouissou, Christian Broignart…).
ainsi que des élèves et des amateurs passionnés (pas tous "classiques" d’ailleurs :
comme Alexandre Morier, Guitariste du Groupe de Musique d’Europe Centrale « Poum-Tchack » qui joue une Donadey électro-acoustique 3/4 de caisse à Pan coupé).
Mais c'est lors des Salons divers en France comme à l’Étranger qu'il a le mieux développé sa clientèle actuelle :
Musicora (15 ans), Frankfort Music Messe (3ans), Nürtingen (4ans), Marktoberdorff (3 ans), le Festival de guitares de Paris (4 ans), Montpellier (8 ans)...
ou bien lors d'Expositions suivies d’un Concert, ainsi que des expositions lors des concours Internationaux et des Master class qu'il a assidûment fréquentés.
Il se rend aussi dans quelques conservatoires pour y présenter ses instruments, accueilli par les professeurs qu'il contacte.
Le commerce :
Michel Donadey ne fait que des Instruments de Concert.
N'ayant pas eu l'occasion de prendre la succession d'un atelier avec une clientèle existante, il lui a été nécessaire de la créer.
Michel nous parle de 3 "techniques" de vente généralement employées dans ce cas par les luthiers (entre autres), lorsque l'instrument fabriqué tient plus de l'objet d'art que de la petite production artisanale.
Cette vente représente un travail tout aussi imposant et délicat que celui de la fabrication :
- Vendre en Magasin.
- Rencontrer des guitaristes renommés qui adoptent notre instrument.
- Construire soi-même sa notoriété.
"…J'ai vendu en Magasin à l'étranger pendant 6 ans.
En principe, dégager la marge bénéficiaire d' un revendeur demande de travailler sur un "volume" conséquent d'instruments.
A moins de 10 guitares par an, cela est peu rentable pour un Luthier qui travaille à l'unité.
Toutefois, lorsque l'on vend dans plusieurs magasins spécialisés qui "font foi et loi" dans la guitare de concert à l'autre bout du monde, la demande peut alors s'envoler un jour, grâce au travail du magasin couplé à sa notoriété.
Lorsque cela réussit, le Luthier peut arriver à vendre le même prix à tous, départ Atelier, y compris aux magasins. Le prix de vente en magasin augmente alors et étonnamment, la demande augmente aussi, prouvant bien par là que le prix n'est pas un problème réel pour la vente des Guitares.
Rappelons ici que la guitare reste, parmi les instruments de Concert, l'un des plus abordable.
Le client étranger achète donc alors en magasin bien plus cher que directement au Luthier mais il est rassuré par un "produit certifié de qualité" acheté en un lieu renommé, bien approvisionné et qui assure un service après-vente sérieux.
La vente par Magasin reste donc une bonne solution même pour des instruments de Concert faits à l'unité, pour autant que la renommée se fasse assez rapidement… "
Michel avait pu vendre par ce moyen 5 instruments par an de façon continue pendant 6 années. Les clients ont étés parmi les professeurs et élèves des conservatoires, toutefois la renommée et le nombre des magasins en question n'étaient pas assez importants pour que l'envol se fasse.
A ce moment, il lui aurait fallu conquérir d'autres marchés mieux placés, investir dans le développement de la production, engager toujours plus de matériel… la rentabilité restant faible.
Michel a préféré rester un Luthier en relation directe avec son client.
Dans la deuxième "technique de vente" La Guitare du Luthier a réussi à séduire un, puis plusieurs guitaristes eux même reconnus. Elle se révèle efficace pour le luthier lorsque (...et "si"…) l'effet "boule de neige" se met en place.
Il se crée alors de fait entre le luthier et le guitariste, un accord parfois gracieux et amical basé sur la reconnaissance mutuelle, parfois négocié et bien défini, basé sur des considérations plus commerciales.
"…Actuellement, les guitaristes les plus renommés m'ont confié être perpétuellement sollicités par des Luthiers qui leur offrent une guitare a des fins de promotion…ce qui en dit long sur la concurrence en ce domaine…
...Personnellement, sans juger le principe, je n'aime pas les effets pervers de cette solution :
- On peut se demander si le guitariste joue sur tel instrument par intérêt artistique ou commercial… ce qui dénature le fondement même de son choix.
Pour moi, faire une guitare pour quelqu'un est avant tout le signe d'un engagement dans une relation réelle.
Je pense que si un guitariste désire un instrument, c'est qu'il considère que cet instrument est sur un niveau d'égalité artistique avec lui.
Une relation d'équité s'établit de fait sous forme d' appréciation mutuelle et on est, à terme, toujours reconnaissant d'une manière ou d'une autre de ce que l'on reçoit sous cette forme".
La 3 ième possibilité …. est celle ou le Luthier cherche à se faire apprécier à sa juste valeur en allant s'exposer le plus souvent possible.
Elle est basée sur le travail d'une vie, sur le développement naturel de relations justes, d'interactions, elle est garante d'une autonomie étendue, elle se construit jour après jour à la même vitesse que s'accomplit la création d'un instrument de concert :
…Avec conscience…
"….oui, mais il ne faut pas être non plus passéiste… ! Actuellement, une bonne représentation sur le "net" une présentation ouverte à une clientèle internationale, peut devenir un atout important… qui plus est permettant des prix "départ Atelier" pour tous… avec le loisir de travailler au plus près des aspirations de mes clients."
" En résumé : le commerce équitable par Internet … ! …"
Ce qu'ils en disent :
- ROBERTO AUSSEL (suite à son Récital en Direct sur France Musique)
"…une Guitare au bout des doigts…"
- ARNAUD DUMOND (suite à son Récital en Direct sur France Musique)
"…Un mélange réussi entre le respect de la tradition et le goût pour l'avenir, entre un style sans concessions et une générosité sonore naturelle…"
- ERIC FRANCERIES (Guitare Donadey en palissandre de Rio, de 1997)
extrait d'Interview dans le dernier numéro de la revue
« Les Cahiers de la Guitare » :
" …le son a toujours eu pour moi une grande importance. Autant que faire se peut, je cherche toujours à le contrôler et faire en sorte qu’il colle à l’idée que je me fais de la musique abordée. Alors il m’a fallu trouver une guitare qui me permette de m’exprimer aussi bien en soliste qu’entouré d’autres instruments, sans pour autant qu’une lutte sans merci s’engage pour l’équilibre sonore !
En cela, je dois dire que la guitare que Michel Donadey a faite à mon intention sert parfaitement la cause musicale que je défends : elle est à la fois très équilibrée et précise, et le son, bien défini, se démarque sans peine de celui des autres instruments. De plus, sa palette de timbres est suffisamment variée pour explorer des quantités de solutions sonores…"
"…associée à d'autres instruments, cette guitare impressionne par la spontanéité avec laquelle le dialogue s'installe et par l'aisance qu'elle procure…"
"…Bien vite apprivoisée, la "DONADEY" me permet de faire face sans peine aux exigences de ma carrière de concertiste. Son équilibre, sa qualité sonore, la clarté de sa polyphonie, les possibilités infinies de varier le timbre sans effort me laissent comme seul souci …la réalisation musicale...
Sa projection sonore est aussi réellement impressionnante…"
"Je me réalise pleinement avec la "DONADEY"…"
- JEAN-BRUNO DAUTANER (Guitare Donadey Classique en palissandre de Rio, de 1992, guitare Flamenca de 1998) lors d'une présentation d'un nouveau modèle en 2008 :
"Cette guitare est magnifique et préfigure sans doute ce que seront les guitares de concert de demain. La dynamique et la puissance étaient déjà habituelles chez ce luthier, mais en plus, il offre une richesse harmonique, une rondeur et une dimension dans les basses extraordinaires.
Indiscutablement pour ceux qui connaissent ses guitares de la génération de la mienne (1992) ce luthier fait un bond en avant impressionnant.
Résultat: je garde quand même mon ancienne, mais j'en commande une nouvelle".
"…Quant à ses Guitares de Flamenco,
elles ont une très grande facilité de jeu, ce qui leur donne un côté presque amusant et joueur, (il est aisé de se lancer dans une Falseta risquée au milieu d'un baile).
Côté son, c'est étonnant :
-Une puissance supérieure à toutes les flamencas que j'ai eu l'occasion de jouer ou d'essayer, chose qui a même parfois étonné certains partenaires Cantaores ou guitaristes que j'ai eus, qualité précieuse avec la danse, mais aussi des basses bien grandes avec une belle durée de son qui permet de grands plaisirs dans les solos de styles ample (Rondena, Solea, Taranta,.. etc..)
-une clarté et une puissance en aigue qui permettent d être très à l'aise dans les styles nerveux et rythmiques (Bulerias, tangos.. etc...)
Autrement dit de fabuleuses guitares qui savent tout faire. L'accompagnement et le solo."
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C'est un "amateur," au sens propre du terme, rencontré lors d'une des présentations de Michel, qui nous livre en conclusion :
" …En fait, cette guitare embellit ceux qui la jouent, elle embellit un peu l'extérieur, mais elle embellit surtout l'Âme de ceux qui la jouent …." |